Le service central d’assistance sociale (SCAS) est un service du Parquet général et fait donc partie de l’administration judiciaire.
Il travaille sous mandat judiciaire et sous contrôle du Procureur général d’Etat, ce qui signifie que le service ne peut obtenir ses tâches que des juridictions et de l’administration judiciaire.
Il existe une exception : chaque victime d’une infraction peut s’adresser directement au « service d’aide aux victimes » (SAV).
Suite à des lois, règlements ou dispositions sur le sursis probatoire, sur la protection de la jeunesse, sur les tutelles, sur l’article 100 du code pénal et les mesures de l’exécution des peines, comme p.ex. le bracelet électronique, sur l’autorité parentale, le divorce, sur les dossiers de la personnalité etc., le SCAS est l’exécutant des décisions judiciaires. Ses psychologues, criminologues et agents de probation, avec la formation d’assistant(e) social(e), contrôlent et aident le justiciable et ajoutent à la personne juridique l’aspect social et psychique.
Enquêteur et exécutant du tribunal de la jeunesse et du juge aux affaires familiales, le service de la protection de la jeunesse se voit comme défenseur des droits de l’enfant. Les enquêtes pour le juge de la jeunesse et le juge aux affaires familiales sont faites en toute impartialité, libre de toute idéologie et avec rigueur. Il en est de même en ce qui concerne le travail dans le cadre des assistances éducatives, dont l’objectif est le bien-être de l’enfant.
Les interventions des psychologues et agents de probation du SCAS contribuent à briser le cercle vicieux dans lequel certaines personnes ou familles se trouvent.