Département de la protection de la jeunesse

  • Le département de la protection de la jeunesse est notamment compétent pour les affaires :
  • de violences domestiques,
  • d’abandon de famille,
  • de non-représentation d’enfants,
  • de délaissement d’enfants,
  • de tutelles majeurs et mineurs,
  • d’enlèvements de mineurs,
  • de disparitions inquiétantes,
  • et de médiations pénales,
  • de pédo-criminalité.

Il recueille tous les signalements généralement inquiétants à quelque titre que ce soit concernant des mineurs. La maltraitance (physique, psychique ou sexuelle) exercée sur des enfants se trouve au centre des enquêtes menées par les magistrats de ce département. Sont ainsi également inclus dans ce volet les cas relevant de la définition « Amok » (folie meurtrière) ou de la radicalisation en général.

Ce département est également impliqué dans toutes les affaires d’abus sexuels au sens large commis notamment à l’égard d’enfants ou commis par des mineurs. Le volet prévention incluant des présentations, formations et conférences sur le sujet constitue également un point angulaire de la méthodologie approuvée par ce département.  La coopération avec des services externes de prévention et d’approche pédagogique voire thérapeutique est largement favorisée.

Le parquet protection de la jeunesse traite ainsi en général tout ce qui touche aux mineurs et aux familles. Au niveau des mineurs, le département est engagé aussi bien dans le volet de la protection de la jeunesse que dans le volet de la délinquance juvénile. Dans tous les dossiers où il y a des mineurs auteurs et/ou victimes, le parquet travaille en étroite relation avec les sections « protection de la jeunesse et infractions à caractère sexuel » et « délinquance juvénile et maltraitance contre mineurs »  de la police judiciaire.

 

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