Communiqué du parquet de Luxembourg dans le cadre de déclarations d’un journaliste faisant état de violence physique à la Cour grand-ducale

Suite aux déclarations d’un journaliste faites lors de l’émission RTL-Presseclub en date du 2 février 2020, où il a été question de violence physique à la Cour grand-ducale, le parquet de Luxembourg avait ouvert en date du 3 février 2020 une enquête préliminaire, confiée au Service de police judiciaire (SPJ).

Lors de  cette enquête au cours des derniers mois, plusieurs personnes, dont Monsieur Jeannot Waringo – Représentant spécial du Premier Ministre auprès de la Cour grand-ducale  - ainsi que d’anciens salariés de la Cour grand-ducale ont été entendus. Ces auditions n’ont pas permis de confirmer les affirmations du journaliste en question.

Le journaliste lui-même, entendu en premier lieu, a invoqué la protection des sources conformément aux dispositions de l’article 7 (1) de la loi du 8 juin 2004 sur la liberté d’expression dans les médias.

Recontacté à la fin de l’enquête, le journaliste a déclaré à l’enquêteur du SPJ ne pas pouvoir faire d’autres déclarations en se basant une nouvelle fois sur la protection des sources.

Il est également à signaler qu’au cours des derniers mois, aucune personne – aucun ancien ou actuel collaborateur - ne s’est manifesté spontanément auprès du parquet ou auprès du SPJ pour faire état de violence physique exercée par un membre de la Cour grand-ducale à son égard et cela nonobstant la médiatisation des propos tenus par le journaliste.

Tous ces éléments ont conduit le parquet de Luxembourg à classer l’affaire sans suites pénales à l’issue de l’enquête préliminaire.

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