L’enquête sous la direction d’un juge d’instruction et en collaboration avec la police judiciaire française a permis de rassembler des éléments de preuve concordants que les cinq fausses alertes téléphoniques à la bombe (4) respectivement à l’empoisonnement (1) - 23 mars Utopolis et Auchan au Kirchberg – 8 avril City Concorde à Bertrange (menace d’empoisonnement) - 20 avril Globus à Bettembourg - 27 avril City Concorde à Bertrange - 30 avril Gare CFL à Luxembourg, sont le fait d’un seul auteur.
Les appels ont tous été effectués à partir du même appareil téléphonique mobile qui a pu être localisé à la prison de Nancy-Maxéville (France).
L’auteur présumé de ces appels est un homme, âgé de 56 ans, de nationalité luxembourgeoise, déjà condamné au Luxembourg. Il est en train de purger en France, une peine de prison jusqu’au courant de l’année 2019.
La suite de l’enquête doit établir les motifs de l’auteur présumé. Aux fins de son interrogatoire, une demande de remise sur mandat d’arrêt européen sera présentée aux autorités françaises.
A ce stade de la procédure et de l’enquête, il n’y a pas d’autres éléments qui peuvent être communiqués.
Le parquet tient à rappeler que d'après la loi toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité se trouve légalement retenue par une juridiction de jugement.