Communiqué de presse du parquet de Luxembourg dans le cadre de l'affaire Livange-Wickrange

Dans le cadre de l’affaire dite « Livange-Wickrange » le parquet de Luxembourg a ordonné le 13

juin 2012 une enquête préliminaire à effectuer par le Service de la police judiciaire (SPJ), en

application de l’article 46 du code d’instruction criminelle.

 

Il se dégage en effet des déclarations faites publiquement qu’il y a des indices qui font qu’on ne peut

exclure que Monsieur le promoteur Guy Rollinger ait fait l’objet de faits susceptibles d’être qualifiés

pénalement de l’infraction d’extorsion. De manière inlassable le parquet tient à rappeler que la présomption d’innocence est un des fondements d’un régime politique démocratique, la question d’une culpabilité pénale relevant de la seule compétence des juridictions de fond.

 

Le parquet veillera avec tous les moyens à sa disposition, à ce que l’enquête soit accomplie dans

de bons délais et de manière aussi complète que possible au niveau de l’enquête préliminaire.

 

Art. 46. (L. 6 octobre 2009) (1) Les officiers de police judiciaire et les agents de police judiciaire

désignés à l’article 13 procèdent à des enquêtes préliminaires soit sur les instructions du procureur

d’Etat, soit d’office, tant qu’une information n’est pas ouverte.

(2) Ils informent les personnes lésées, identifiées, de leur droit d’obtenir réparation et aide en leur

fournissant les informations visées à l’article 30-1.

(3) Ces opérations relèvent de la surveillance du Procureur général d’Etat.

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